
Un très très beau et tout aussi bon court de Kibwe Tavares qui parcours sur un mode SiFi la permanence de l’apartheid social qui ronge nos sociétés modernes. Clin d’œil évident aux Clash de The Gun of Brixton, le travail de Kibwe Tavares combine parfaitement des animations superbe et les photos d’archives sur les émeutes de 1981 dans le quartier londonien de Brixton. Une incitation à méditer les leçons de l’Histoire, celle-là même qui se répète d’abord comme farce, puis comme tragédie.
L’histoire : Brixton a complètement dégénéré en ghetto, une zone uniquement habitée désormais par la nouvelle force de travail de Londres – les robots fabriqués et conçu pour mener à bien toutes les tâches que les humains ne sont plus enclins à le faire. Le film suit les tribulations de jeunes robots survivants de leur exclusion du centre-ville, et menant l’existence prévisible d’une peuplé cernée par la pauvreté, la désillusion et le chômage de masse. Lorsque la police envahi soudain l’espace que les robots peuvent considérer comme étant le leur, la relation féroce et tendues entre les deux camps explose en une flambée de violence qui fait écho à celle de 1981. Let’s riot !
Direction, animation, modeling : Kibwe Tavares
Photographe (archives de émeutes) : David Hoffman – hoffmanphotos.com
Design sonore : Mourad Bennacer – designsonore.tumblr.com
Bande son : DJ Hiatus « The Great Insurrection » – hiatusmusic.net
Production : Factory Fifteen – factoryfifteen.com